La classification des émotions
Il existe beaucoup de classification différente, comme la classification primaire ou secondaire. Dans la littérature, on trouve souvent la classification en émotions de base et il y a aussi les émotions sociales. Les émotions de base ne sont pas dépourvues de tout aspect social. On va voir en quoi elles se distinguent.
Emotions primaires ou de base
Les
émotions de base se réfèrent à un
petit nombre d’émotions discrètes et irréductibles dont le nombre varie selon
les auteurs. Mais il y a un consensus concernant ces 6 émotions : peur,
colère, tristesse, dégoût surprise, joie. Ce sont les émotions que l’on
trouve partout si l’on parle des émotions et si l’on demande aux gens de nommer
des émotions, on va toujours retrouver ces émotions-là.
Voici les caractéristiques de ces émotions de base :
- Elles sont biologiquement préprogrammées à c’est pour cela que l’on utilise cette expression émotion de base surtout dans les théories évolutionnistes.
- Elles sont rapidement déclenchées et de courte durée.
- Elles possèdent des expressions faciales distinctes, spécifiques (muscles zygomatiques pour le sourire lors de la joie par exemple).
- Elles sont innées et donc présentes dès la naissance
- Elles sont présentes chez d’autres primates que l’humain (ex. singe)
- Elles ont des expressions universelles.
Les recherches de Paul Ekman ont montré que les 6 émotions de base sont exprimées et identifiées de la même manière par des membres de culture très variée (occidentale, non occidentale), mais aussi par des membres de cultures très isolée (tribu de Nouvelle-Guinée). Cependant, ces expressions faciales sont, selon Ekman, aussi influencée par le contexte culturel et social. Elles peuvent être contrôlées, régulées pour les rendre conformes aux normes sociales et aux règles d’expression spécifiques à sa culture (expression appropriée dans une situation donnée).
- Elles ont des profils de réactions physiologiques distincts : comme vu précédemment, il y a une controverse concernant les réactions physiologiques (est-ce qu’elles sont généralisées, indifférenciées, ou spécifiques aux émotions comme le suggérait James ?). Dans les recherches récentes, elles donnent plutôt raison à James. Elles ont utilisé plusieurs indicateurs physiologiques et elles suggèrent qu’il soit possible de distinguer les émotions positives et négatives, mais aussi distinguer certaines émotions positives/négatives à partir de leurs réponses physiologiques. Ce sont les résultats d’une recherche de Levenson et al. (1990), mais il y a d’autres recherches.
On observe que la conductibilité de la peau, liée à la transpiration, est plus élevée pour les émotions négatives (Anger = colère, Fear = peur, sadness = trsitesse, Disgust = dégoût, Happiness = joie, Surprise). Il y a des surprises positives et négatives, donc cela peut se discuter pour les émotions positives… Il y a aussi la température mesurée au niveau du doigt, on peut distinguer la colère d’une autre émotion négative (peur ou dégoût).
Globalement, les recherches ont montré que les réactions vasculaires donc c’est la tension artérielle, la température cutanée, semblent plus prononcées pour la colère, tandis que les réactions cardiaques (rythme cardiaque) semblent plus prononcées pour la peur.
Voici les caractéristiques de ces émotions de base :
- Elles sont biologiquement préprogrammées à c’est pour cela que l’on utilise cette expression émotion de base surtout dans les théories évolutionnistes.
- Elles sont rapidement déclenchées et de courte durée.
- Elles possèdent des expressions faciales distinctes, spécifiques (muscles zygomatiques pour le sourire lors de la joie par exemple).
- Elles sont innées et donc présentes dès la naissance
- Elles sont présentes chez d’autres primates que l’humain (ex. singe)
- Elles ont des expressions universelles.
Les recherches de Paul Ekman ont montré que les 6 émotions de base sont exprimées et identifiées de la même manière par des membres de culture très variée (occidentale, non occidentale), mais aussi par des membres de cultures très isolée (tribu de Nouvelle-Guinée). Cependant, ces expressions faciales sont, selon Ekman, aussi influencée par le contexte culturel et social. Elles peuvent être contrôlées, régulées pour les rendre conformes aux normes sociales et aux règles d’expression spécifiques à sa culture (expression appropriée dans une situation donnée).
- Elles ont des profils de réactions physiologiques distincts : comme vu précédemment, il y a une controverse concernant les réactions physiologiques (est-ce qu’elles sont généralisées, indifférenciées, ou spécifiques aux émotions comme le suggérait James ?). Dans les recherches récentes, elles donnent plutôt raison à James. Elles ont utilisé plusieurs indicateurs physiologiques et elles suggèrent qu’il soit possible de distinguer les émotions positives et négatives, mais aussi distinguer certaines émotions positives/négatives à partir de leurs réponses physiologiques. Ce sont les résultats d’une recherche de Levenson et al. (1990), mais il y a d’autres recherches.
On observe que la conductibilité de la peau, liée à la transpiration, est plus élevée pour les émotions négatives (Anger = colère, Fear = peur, sadness = trsitesse, Disgust = dégoût, Happiness = joie, Surprise). Il y a des surprises positives et négatives, donc cela peut se discuter pour les émotions positives… Il y a aussi la température mesurée au niveau du doigt, on peut distinguer la colère d’une autre émotion négative (peur ou dégoût).
Globalement, les recherches ont montré que les réactions vasculaires donc c’est la tension artérielle, la température cutanée, semblent plus prononcées pour la colère, tandis que les réactions cardiaques (rythme cardiaque) semblent plus prononcées pour la peur.
Les émotions sociales
Il y a des émotions de base, mais il faut aussi des émotions sociales qui jouent un rôle important dans la vie en société. Parmi ces émotions sociales, on trouve la honte, la culpabilité, l’embarras, la jalousie et l’envie. Ces émotions :
- sont acquises et donc apparaissent plus tard dans l’enfance
- absence d’expressions faciales spécifiques (pas encore trouvé)
- nécessitent une conscience de soi : perception de soi comme entité séparé
- impliquent des processus cognitifs :
- sont acquises et donc apparaissent plus tard dans l’enfance
- absence d’expressions faciales spécifiques (pas encore trouvé)
- nécessitent une conscience de soi : perception de soi comme entité séparé
- impliquent des processus cognitifs :
- d’évaluation de soi : important pour la honte, la culpabilité et l’embarras
- de comparaison sociale : important pour la jalousie et l’envie. on compare ses qualités, ses possessions, ses performances avec les autres